D’après le dictionnaire le Petit Robert, l’égalité entre les êtres humains (hommes et femmes) est le fait d’être égaux devant la loi, de jouir des mêmes droits. L’égalité définit aussi le caractère de ce qui est égal, équivalence, parité. La parité accepte la différence dans l’égalité.

GDECA définit l’égalité des chances comme étant une vision qui permet aux personnes de bénéficier des mêmes opportunités, d’avoir les mêmes droits et devoirs dans toutes les sphères de la société. Après analyse des situations et des besoins en matière d’égalité, les politiques de l’égalité des chances visent à mettre en œuvre des mesures concrètes pour éradiquer dans les faits toute forme de discrimination unidimensionnelle ou multiple en raison du sexe, de l’origine, de la couleur de peau, de la situation socio-économique, de l’orientation sexuelle, du handicap, etc.

L’approche intégrée de l’égalité entre les sexes (Gender mainstreaming) est « un processus qui consiste à établir les conséquences pour les femmes et pour les hommes d’un programme ou d’un projet dans tous les domaines et à tous les niveaux. C’est une stratégie visant à prendre en considération les soucis et les expériences tant des femmes que des hommes dans les phases de la planification, de la mise en oeuvre, du contrôle et de l’évaluation des politiques et des programmes dans les sphères politiques, économiques et sociales de manière à ce que les femmes et les hommes en bénéficient de façon égalitaire et que l’inégalité ne soit pas perpétuée. L’objectif final est de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes » (UN, Conseil Economique et Social, E/1997/L.30). La distinction entre la perspective de genre et l’approche intégrée de l’égalité se manifeste par le fait que le genre prend en considération et s’intéresse aux différences entre les sexes dans toute activité ou domaine, tandis que l’approche intégrée de l’égalité vient le compléter dans un but égalitaire.

• Remarque : « (…) la dimension hommes-femmes est une différence structurelle qui affecte toute la population. Ni les femmes ni les hommes ne devraient être traités comme un groupe d’intérêt particulier parmi d’autres. Bien au contraire, le « genre » affecte, et renforce même souvent, les différences et les vulnérabilités en fonction d’autres différences structurelles telles que la race, l’ethnicité, la classe, l’âge, le handicap, l’orientation sexuelle, etc. » (Commission européenne, 1998:7).

Se rapportant à l’être humain, la diversité est un concept qui se réfère à la notion de différence qui existe entre les individus, mais en aucun cas à la notion d’infériorité ou de supériorité. La diversité exprime un large éventail de différences visibles et non-visibles qui caractérisent les personnes, comme l’âge, « la race », la couleur de peau, la nationalité, l’origine ethnique ou nationale, le handicap, l’orientation sexuelle, le sexe, le statut matrimonial ou parental, la religion, la croyance politique ou le milieu socio-économique.